Un peut d’histoire
Primitivement, le lieu porte le nom de Mâlay-le-Petit.
À la fin du XIIe siècle, à la suite de heurts entre le vicomte de Sens Galeran et le Roi de France, les domaines vicomtaux sont cantonnés. C’est ainsi qu’émergent Mâlay-le-Roi (ex Mâlay-le-Petit) et Mâlay-le-Vicomte (ex Mâlay-le-Grand). De ce fait, les droits de la Couronne sont donc situés sur ce Mâlay.
Des rentes sont versées aux religieuses de l’abbaye du Lys, fondée près de Melun par Blanche de Castille; Elles sont servies par la ferme des bois de Mâlay. Sous Philippe le Bel, ces rentes sont transformées en pleine propriété : la ferme du Bois du Lys apparaît donc.
Dans sa lutte sournoise contre le roi d’Angleterre, le roi Philippe le Bel cherche à tirer parti de l’Angoumois. Il entre en négociation avec des cohéritiers de ce comté, mais l’affaire ne sera conclue que sous son fils Philippe le Long. Une branche de la famille de Sancerre cède à la Couronne ses droits sur le comté d’Angoulême, en échange de quoi, le roi de France cède une forte rente à asseoir sur le patrimoine rural subsistant après de nombreuses ponctions, sur la rive droite de l’Yonne. Ce domaine inclut Mâlay-le-Roi, Villers-Louis, Pont-sur-Vanne, Theil, Vaumort, Noé, Villechétive et Palteau (Armeau). Ces huit villages se retrouvent ainsi inclus dans la châtellenie de Mâlay-le-Roi. La famille de Sancerre (branche des sires de Sagonne) n’a sans doute pas vécu dans la vallée de la Vanne, trop éloignée du Berry. À la fin du XIVe siècle, elle cède sa châtellenie de Mâlay à une famille apparemment venue de l’Ouest : les de Chancy.
Au décès de Louis de Chancy à la fin du XVe siècle, l’ensemble de la châtellenie est acquis par un Troyen : Guillaume Griveau, maître de la Monnaie de cette ville. Il installe à Fossemore (Theil) le siège de son administration. Peu après son décès, la châtellenie est divisée en de nombreuses seigneuries. Pour autant, le titre de châtellenie de Mâlay-le-Roi subsiste durant tout le XVIe siècle, avec ses propres officiers seigneuriaux, attachés aux seigneurs de Theil. Parmi ceux-ci, il convient de distinguer les Lecrec, Duthier et Jamard.
Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Malay-le-Roi, fut provisoirement renommée Malay-le-Républicain1.C’est en 1848, à l’époque de la Seconde République, que fut adopté le nom de Malay-le-Petit


























