Un apiculteur dans l’Yonne.
Apiculteur reconverti, Jeremie Gentien a commencé son activité dans ce domaine il y a quelques années, et depuis deux ans maintenant, exerce dans l’Yonne. Intéressé par la vie de la ruche, c’est après une formation et des stages s’étant déroulé durant la période du SRAS COV19 que Jeremie créé son rucher.
Anatomie apicole.
Il y a des éléments cruciaux à une implantation de ruches : la ruche d’abord, cela va de soi, mais aussi les cadres et grilles la composant. C’est sur ces fameux cadres que les abeilles vont constituer leurs alvéoles, utilisant les tiges de métal de cette « grille » en guise de squelette, renforçant ainsi l’intégrité de leur ruche.
Les membres d’une colonie.
Les ruches abriteront chacune une colonie. Une colonie d’abeilles se constitue d’ouvrières et d’une reine, mais il existe une différence entre ces deux types d’individus : les ouvrières vivent bien moins longtemps. Les reines pouvant vivre jusqu’à 5 ans, une ouvrière, elle, vivra assez généralement aux environs de 40 jours, cette durée pouvant varier selon la saison.
Système international et futur de la ruche.
C’est de part cette différence de longévité qu’un système international a dû être mise en place afin de pouvoir identifier l’âge des reines de différentes colonies. La méthode utilisée consiste à marquer une reine nouvelle-née d’un point de couleur à l’arrière du thorax, la couleur signifiant son année de naissance :
-un point blanc pour les années se terminant par 1 ou 6. (Ex : 1991, 1996, 2001, 2006, 2011, 2016…)
-un point jaune pour les années finissant par 2 ou 7. (Ex : 2012, 2017, 2022…)
-un point rouge pour les années se terminant par 3 ou 8
-un point vert pour celles finissant par 4 ou 9
-un point bleu pour celles finissant en 5 ou en 0
Les reines plus jeunes étant plus utiles pour la production de miel, les reines plus anciennes sont mises dans des ruches plus petites afin de continuer à enfanter des ouvrières. Si un mâle naît, il pourra transmettre les gènes de sa colonie à de futures générations en fécondant une nouvelle reine.
Et à la fin de la saison, l’ouvrière mourra après avoir produit de son vivant l’équivalent d’une cuillère à café de miel.
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