🌿 Ginkgo : un projet qui prend racine à Malay-le-Grand
Depuis un peu plus d’un an, un projet ambitieux et humain prend “racine” à Malay-le-Grand. Son nom c’est Ginkgo. Né d’un désir collectif, celui de revégétaliser un ancien champ agricole épuisé par la monoculture du maïs, le projet que représente Ginkgo ne se contente pas de reverdir la terre. Il ne s’arrête pas à une simple action écologique, à travers les graines et les outils, il cultive aussi les liens entre les gens.
🌱 Recréer du lien par la terre
C’est en tentant de recréer du lien social, à travers des échanges concrets que Ginkgo tente de colorer à nouveau ce champ ruiné. Ce projet, il est profondément vivant et s’inscrit sur le long terme. Si tout le monde met un peu la main à la terre, quelque chose de beau en ressortira à un moment donné… Et c’est sur cette idée que Ginkgo mise. Pour redonner vie et un souffle à un sol exsangue avec un sens et des gestes que l’on a fini par oublier à force de vivre trop rapidement.
🌾 Une terre épuisée… mais pleine d’espoir
Le point de départ de l’association était tout de même très compliqué. Revégétaliser cette terre ressemblait à un challenge un peu impossible, mais grâce à la bonne foi et tout le potentiel des actions communes organisées par Clotilde, Fidéline et Léa, mais aussi grâce aux engrais verts, la vie reprend peu à peu son droit. Les vers, la verdure, les racines et même les arbres plantés commencent à reprendre place… Parfois, ce sont des noyers qui se sont installés “seuls”, parfois, c’est des allées de saules qui sont plantées. Evidemment, ce projet n’est pas à un rendement immédiat. Les bénévoles s’accordent tous à comprendre que ce qu’ils font va demander des mois… Des années, même des décennies, avant que toute la vision de la chose soit réellement ancrée dans le présent.
🌳 Le rythme du vivant
Ce projet, il reprend complètement la structure même de l’expression “à son rythme” : Les cycles naturels sont respectés, et avec le temps, Ginkgo sera quelque chose de réellement ancré. “Un magnifique jardin, planté là il y a des années, par des gens mus par la passion de la terre.”
👭 Les pionnières : Clotilde et Fidéline
Mais bien qu’on parle beaucoup de la finalité de ce projet, on en oublie qu’à l’origine de cette aventure, deux femmes : Clotilde et Fidéline, se sont engagées à construire ce “grand” quelque chose. Leur engagement est né d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par la ville de Sens. Très vite, le projet a pris ses aises et maintenant, il vole. Même si ce n’a pas été toujours facile, Ginkgo a trouvé des aides complémentaires, au-delà du soutien de la Communauté de Communes du Grand Sénonais.
🛠️ Le soutien de Kallenkoot et les chantiers participatifs
Lié à la jardinerie Kallenkoot, en offrant des engrais verts, des outils et du matériel, elle a permis à Ginkgo d’entrer dans sa phase la plus active : celle des chantiers participatifs. C’est là que le lien humain s’est davantage créé, et qu’il est devenu palpable. Concret, et ces chantiers continueront de se poursuivre jusqu’à ce que ce jardin-forêt ait fini de pousser… Dans probablement plusieurs décennies. On a le temps.
👥 Une communauté plurielle et engagée
Pour continuer de faire perdurer Ginkgo, des bénévoles de tous âges et tous milieux se retrouvent. De l’ouvrier à l’ingénieur, du passionné de permaculture à l’expert en jardin-forêt, on retrouve de tout… Et dans cette “folie verte”, on retrouve Léa, qui a rejoint le bureau des bénévoles aux côtés de Clotilde et Fidéline. Elle incarne ce pont entre le monde associatif et celui des pratiques agricoles durables, car de par sa formation, qui se spécialise dans l’agriculture et le climat, elle savait comment faire en sorte que ce jardin fleurisse.
🌲 Un rêve qui s’étale sur des générations
L’idée, c’est que le rêve de Ginkgo ne s’arrête pas. Si on voit sur le long terme… Le très long terme, à moins d’une catastrophe, ce jardin sera toujours là. Cette forêt existera encore très longtemps.
🌼 Planter pour vivre autrement
À travers ce projet, c’est tout un modèle alternatif de vivre ensemble et de produire autrement qui germe. Un modèle où l’on peut se poser, respirer, apprendre, transmettre… et pourquoi pas, se reconstruire. Après tout, c’était ça le début de ce message. Pourquoi pas commencer à se reconstruire, en replantant quelques arbres aux côtés de gens qui ont besoin de vous pour semer les graines de l’avenir.
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