Santé Mentale: Deux semaines pour se sentir bien
Le collectif SISM (Semaines d’Information sur la Santé Mentale) a organisé, du 7 au 20 octobre, différents événements avec cette année pour thème “Un mouvement pour notre santé mentale”. L’édition met l’accent sur l’importance de sensibiliser le public aux enjeux de la santé mentale et d’informer sur les ressources disponibles. Les objectifs ici sont, de motiver les gens à prendre soin de leur santé mentale, et aider les visiteurs concernés, ou non, à savoir vers quelles structures s’informer.
Des difficultés qui ne se voient pas
Selon les bénévoles participants, souligner les difficultés rencontrées par les personnes atteintes de troubles mentaux est primordial. Ce sont souvent des handicaps invisibles, contrairement aux handicaps physiques, il reste difficile à identifier, ce qui rend crucial l’organisation d’initiatives favorisant la discussion et la sensibilisation. De nombreux visiteurs se sont arrêtés aux stands pour poser des questions et prendre des informations : cette année, ils ont été 160 au total à faire le déplacement, et plus de la moitié a participé au théâtre débat, l’occasion pour certains de témoigner de leur vécu à ce sujet.
Rétablir à défaut de guérir
Bernadette Lingier, touchée personnellement par la question, rappelle qu’il est essentiel de parler de santé mentale et surtout de rétablissement. Consulter tôt un spécialiste, donne de meilleures chances d’être rétablie. Mais il faut distinguer rétablissement et guérison, selon elle :
« On ne peut pas dire guéri, ça, c’est évident. […] Le rétablissement, c’est quelqu’un qui a eu des troubles et qui est capable de savoir à quel moment il se sent bien, ou pas bien. Il gère sa pathologie en fait. Et quand on en est là, eh bien c’est gagné parce qu’on peut vivre, on peut vivre socialement, tout simplement. »
Parler d’un sujet comme sa propre santé mentale serait bien souvent le premier pas pour aller mieux.
Faire valoir ses droits
Catherine Maudet, Vice-présidente du conseil départemental de l’Yonne, et représentante de la MDPH, rappelle aux demandeurs l’importance de fournir des dossiers complets et détaillés, incluant des certificats médicaux , et si possible, des rapports de spécialistes (comme des radiographies ou des attestations de psychiatres). Cela est essentiel car les droits sont basés uniquement sur ces documents. Elle précise que la MDPH de l’Yonne reçoit environ 29 000 demandes par an, traitées par une équipe restreinte, ce qui entraîne des délais parfois longs. Pour faciliter et accélérer le traitement, elle encourage à soumettre des dossiers bien remplis.
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